Articles par :

Nellie Tournaud

Corévi vous souhaite une très bonne année 2025 !

600 765 Nellie Tournaud

Corévi a vu le jour en 2005 et fait partie des prestataires de correction de textes & contenus édités les plus pérennes parmi ceux qui existent sur le marché de la communication écrite.

Corévi : une petite agence agile

Fondatrice de Corévi, j’appuie ma démarche sur 4 valeurs essentielles : engagement, exigence, écoute et perfectionnement. Ces qualités sont indissociables de mon métier de correctrice, rédactrice et traductrice indépendante.

Après avoir démarré mon activité auprès de clients essentiellement parisiens puis lyonnais, j’ai ensuite étendu mes prestations non seulement à tout l’Hexagone mais également aux professionnels en Belgique, à Malte, aux Pays-Bas, en Suisse, au Royaume-Uni, à Monaco, en Norvège et même aux États-Unis.

Pour atteindre mon exigence de qualité – qui est aussi celle de mes clients – je me forme sans cesse par le biais de la formation continue, de ma participation à divers événements et conférences, ou encore des ateliers organisés par les associations professionnelles auxquelles j’adhère.

La structure légère de mon activité me permet de répondre en des temps record aux demandes express de mes clients, qui ne sont pas majoritaires bien heureusement. La plupart du temps, leurs projets sont mûris et l’appel à mes services se fait soit dans le cadre d’un appel d’offres soit dans un cadre concerté qui assure nos disponibilités respectives.

Corévi : services, gestion de projets, expertises

Prestations de service

Je fournis des services sous forme de prestations de services pour le compte direct de clients professionnels. Dans ce cas-là, après évaluation des besoins et accord avec le client sur le type de prestation demandé, les dates approximatives d’intervention et la langue de travail (français ou anglais), j’évalue le temps nécessaire pour la prestation et je formalise le tout sous forme d’un devis adressé au client.

Une fois le devis signé et les textes reçus par mes soins, je procède à la prestation commandée.

Gestion de projet

Je fournis aussi un service de gestion de projet complet d’édition. Dans ce cas-là, je fais appel à mon réseau de prestataires de confiance (illustrateurs, maquettistes, traducteurs) pour les parties qui ne sont pas de mon ressort.

Faire appel à ce service de gestion de projet garantit à mes clients leur entière satisfaction, la plupart ayant déjà fait appel à mes services en qualité de correctrice, rédactrice ou traductrice (ou les trois à la fois). Le lien de confiance est déjà établi et je ne travaille qu’avec des professionnels très qualifiés et reconnus dans leur domaine.

Expertises

Mes expertises sont les suivantes :

– le secrétariat de rédaction pour les textes destinés à l’édition ;

– la correction de textes finale sur tous supports avant publication ;

– la révision de traductions de l’anglais vers le français ;

– la transcription audio ou vidéo pour films documentaires ou d’entreprise ;

– la rédaction de textes en français ;

– la traduction anglais-français.

Corévi en 2025

Corévi fêtera ses 20 ans d’existence en 2025… et sera toujours présente à vos côtés pour votre communication écrite.

Un grand merci à tous mes clients, et pour certains fidèles depuis le premier jour. À tous, je souhaite une très bonne nouvelle année et espère qu’elle vous apportera beaucoup de satisfaction et de joie.

Pour terminer, et pour sourire toujours, je vous signale un très bel article intitulé « Français, on va te corriger ! », paru dans le numéro 1614 de l’hebdomadaire Charlie Hebdo du 7 janvier dernier, article consacré au travail de correcteur. À retrouver ici. Pour que vive la liberté d’expression encore et pour toujours !

 

Illustration Unsplash : Zdeněk Macháček

Pourquoi faire relire un rapport financier ?

768 369 Nellie Tournaud

La relecture d’un rapport financier peut être nécessaire dans de nombreux cas : votre rapport a été traduit en français mais avait été rédigé au départ en langue étrangère, sa rédaction a été effectuée par des collaborateurs issus de différents services de l’entreprise, ou encore vous avez fait directement mettre en page votre rapport sans avoir recours en amont à un secrétariat de rédaction.

Comme tout document financier, le rapport annuel doit être relu et corrigé avec beaucoup de minutie, avant sa publication.

Qu’est-ce qu’un rapport financier annuel ?

C’est un document réalisé à la clôture de l’exercice comptable, qui établit un bilan des performances de la société. Le rapport financier annuel doit comprendre les éléments suivants :

  • les comptes annuels complets (e. comptes sociaux) ;
  • les comptes consolidés, le cas échéant ;
  • un rapport de gestion ;
  • une déclaration des personnes physiques qui assument la responsabilité du rapport financier annuel ;
  • les rapports des commissaires aux comptes sur les comptes annuels et les comptes consolidés le cas échéant.

Le rapport financier annuel permet, entre autres, de faire connaître l’état financier d’une entreprise aux parties prenantes.

Qui doit publier un rapport financier annuel ?

La mise en place de ce document relève davantage d’un exercice de communication que d’un exercice légal.

Néanmoins, il existe certains cas obligatoires. En effet, le Code de commerce impose la mise en place d’un tel rapport à tout gérant de Sarl, à tout dirigeant de SNC mais aussi à tout président de SA.

Dans les sociétés anonymes à directoire et conseil de surveillance, le directoire doit arrêter les comptes dans les trois mois de la clôture de l’exercice. Ceci afin de permettre au conseil de surveillance d’exercer son contrôle. L’AMF recommande que le conseil de surveillance examine dans un délai aussi bref que possible les comptes arrêtés par le directoire.

Pour les émetteurs cotés sur Euronext Paris, ils sont tenus de publier et de déposer auprès de l’AMF un rapport financier annuel dans les quatre mois suivant la clôture de leur exercice.

Enfin, ce rapport financier annuel doit être envoyé aux actionnaires, principaux bénéficiaires, au moins 15 jours avant leur assemblée générale.

Quelle est l’utilité d’un rapport annuel ?

Véritable outil de communication, le rapport annuel est édité sous forme print mais aussi Web. Cela a un coût. Chaque entreprise se doit donc d’évaluer l’utilité de la mise en place d’un tel rapport.

Utilité interne

Le rapport annuel permet de faire connaître aux salariés les données et informations concernant les opérations effectuées par leur société. Il est aussi un outil d’aide au pilotage et de management pour les projets futurs.

Utilité externe

Diffusé aux clients, partenaires professionnels, grand public, prospects, le rapport annuel les informe de l’activité de l’entreprise. Ce rapport présente la société sous son meilleur jour et, en ce sens, est donc un véritable outil de communication.

Utilité pour le recrutement… mais pas seulement

Le rapport annuel peut jouer un rôle au niveau du recrutement de futurs salariés. En présentant les activités écoulées et les objectifs précis de l’entreprise, il peut susciter de l’intérêt chez des candidats potentiels… mais aussi chez de futurs clients !

Pourquoi faire appel à un correcteur spécialisé avant la publication de votre rapport financier ?

La correction de rapports financiers répond à des enjeux très particuliers. Seuls des correcteurs professionnels spécialisés et dotés d’une solide expertise dans ce domaine seront en mesure de réaliser une telle relecture.

En effet, les rapports financiers contiennent différents types de contenus (contenu rédactionnel, données quantitatives, infographies…) qui font appel à des compétences variées, à la fois linguistiques et techniques. Seules ces compétences permettent de maîtriser le lexique spécifique lié au secteur de la finance.

De plus, il est très souvent nécessaire de corriger des données quantitatives, ce qui implique de maîtriser les codes linguistiques relatifs à l’écriture des chiffres dans le pays concerné.

Ainsi, le relecteur-correcteur doit posséder une expérience professionnelle bien spécifique pour pouvoir repérer toutes les particularités liées à ce domaine et au type de contenu à corriger.

Quels sont les enjeux d’une relecture de votre rapport financier annuel ?

La correction d’un rapport financier de même que la traduction financière sont très souvent rattachées à des enjeux importants :

  • une traduction approximative pourrait fausser la bonne compréhension du document, ou compliquer les échanges avec les partenaires commerciaux et financiers ;
  • une relecture bâclée pourrait nuire au sérieux de l’entreprise en raison de coquilles passées inaperçues, ou de données chiffrées mal typographiées pouvant prêter à confusion.

La rédaction, la traduction et la correction d’un rapport financier en bonne et due forme sont essentielles, car il s’agit d’un document clé pour toute entreprise. Il peut notamment être exigé dans le cadre d’opérations auprès d’établissements bancaires ou de demandes de financements auprès d’investisseurs internationaux.

Enfin, le respect de la confidentialité est fondamental lors de la correction de supports financiers. C’est pourquoi il est nécessaire de faire appel à un correcteur fiable et reconnu, qui vous garantira une totale discrétion.

Corévi, agence spécialisée dans la correction de rapports financiers

Créée en 2005, Corévi apporte aux entreprises son expertise en matière de relecture et correction de leurs rapports annuels d’activité ou de leurs rapports financiers annuels ainsi que des documents d’enregistrement universel, en langue française et en langue anglaise.

Faire relire et corriger un rapport financier par Corévi vous garantit une publication dans les délais et sans coquilles !

 

 

Source : Autorité des marchés financiers (AMF)

 Voir aussi nos articles :

Photo : Layyah Ali sur Unsplash

8 astuces pour bien se relire

768 369 Nellie Tournaud

Chaque jour, des milliers de documents sont relus dans les entreprises – par plusieurs personnes souvent, et plusieurs fois – avant d’être validés et envoyés à leurs destinataires. Rapports, mails, courriers, comptes rendus d’expertise, etc. Comment expliquer alors que pratiquement à chaque fois des erreurs ou coquilles sont passées inaperçues ? Question de compétences ? Non ! Car il s’agit bien de véritables professionnels d’entreprises qui sont signataires de ces documents. Alors… ?

Corévi, experte en relecture de documents d’entreprise, vous livre ici quelques astuces pour votre toute dernière relecture. Car certaines règles simples vous assurent une bonne lisibilité. Et n’oubliez pas que la qualité irréprochable de vos écrits vous distingue de vos concurrents !

Astuce n° 1 : Relire à froid

Vous venez de passer une heure à rédiger, à compléter, à peaufiner votre article… alors levez-vous, faites quelques étirements, sortez vérifier quel temps il fait dehors, buvez un café en écoutant de la musique… ou n’importe quoi d’autre ! Vous aurez ainsi les idées plus claires et davantage de concentration pour attaquer votre relecture.

Astuce n° 2 : Relire sur un document imprimé

Imprimez d’abord votre texte ! Vous aurez davantage de recul en relisant sur une feuille entière et pourrez détecter des erreurs restées inaperçues sur votre écran d’ordinateur. Celui-ci occulte forcément une partie de votre document, à un moment ou à un autre.

De plus, la lumière se reflétant sur votre écran provoque un éblouissement qui peut conduire à une situation de fatigue visuelle accrue et donc à un amoindrissement de vos facultés d’attention.

Astuce n° 3 : Relire d’abord tous les titres, intertitres, légendes d’illustrations

En commençant votre relecture par les titres, sous-titres, intertitres, légendes d’illustrations ou de schémas, vous verrez que ceux-ci comportent souvent des coquilles. Pourquoi ? Parce que leur relecture est bien souvent omise car l’œil a tendance à glisser rapidement dessus.

Pourtant les fautes de frappe ou omissions sont ici fréquentes et sautent d’autant plus aux yeux que les caractères sont plus gros ou composés en gras.

Astuce n° 4 : Relire chaque paragraphe en commençant par la fin

Si on relit un texte en commençant par le début, sa signification prend le dessus sur tout le reste. L’esprit est ainsi fait que l’on s’attachera davantage à son sens plutôt qu’à sa composition.

Mais si vous relisez la dernière phrase d’un paragraphe, puis l’avant-dernière… et ainsi de suite en remontant dans votre document, celui-ci perd tout son sens certes… mais c’est à ce moment-là que les coquilles et erreurs en tout genre vous sauteront aux yeux.

Astuce n° 5 : Se concentrer sur les détails

Phrase après phrase, en remontant donc dans votre texte :

  • vérifiez l’orthographe des mots (en utilisant les ressources en ligne si besoin ou votre bon vieux dictionnaire papier !) ;
  • traquez l’erreur de grammaire (vérifiez que le verbe est bien accordé avec son sujet ; l’adjectif épithète avec le nom auquel il se rapporte ; etc.) ;
  • veillez à la ponctuation : ne séparez jamais le sujet du verbe par une virgule ni le verbe du complément ; vérifiez que chaque phrase se termine par un point (final, d’exclamation ou d’interrogation) ;
  • traquez les mots en double (doublons) ou ceux qui manquent !

Astuce n° 6 : Utiliser des moyens mnémotechniques

En entreprise, on doit aller vite et droit au but. Utilisez ces quelques astuces !

A ou à ?

  • On écrit a lorsqu’on peut le remplacer par avait.
  • On écrit à lorsqu’on ne peut pas le remplacer par avait.

(Il a dormi à Paris = Il avait dormi à Paris)

C’est ou s’est ?

  • C’est est le pronom démonstratif (ce + verbe être). Pour ne pas se tromper, on peut remplacer C’est par Cela est.
  • S’est est le pronom personnel (s’ + verbe être). Pour ne pas se tromper, on peut remplacer s’est par je me suis

Exemple : Pour notre société, c’est un atout = Pour notre société, cela est un atout.

Autre exemple : Notre collaboratrice s’est adressée à vous pour… = Je me suis adressée à vous pour…

On ou ont ?

  • On est un pronom indéfini sujet, qui peut être remplacé par il, quelqu’un ou l’homme ou la femme.
  • Ont est le verbe avoir à la 3e personne du pluriel (présent de l’indicatif) ; pour ne pas se tromper, on peut le remplacer par avaient.

Exemple : Dans l’entreprise, on aime échanger avec les professionnels qui ont de l’enthousiasme = Dans l’entreprise, il aimait échanger avec les professionnels qui avaient de l’enthousiasme.

Astuce n° 7 : Soigner la présentation globale

Ici, c’est l’histoire de la jolie vitrine qui donne envie au passant d’entrer dans le magasin…

Qu’il s’agisse d’un mail, d’une courte lettre, d’un compte rendu de réunion, d’un rapport ou d’un article… quel que soit le support, respectez votre destinataire en soignant la présentation :

  • taille de police 12 par défaut pour une bonne lisibilité ;
  • interligne identique partout (interligne simple recommandé pour les courriers/échanges courants) ;
  • titres en gras ;
  • énumérations claires en utilisant la numérotation ou les puces ;
  • espace unique entre les mots (supprimer les espaces en trop, ils gênent la lisibilité !)

Un texte bien présenté offre forcément une meilleure lisibilité. Il donnera donc envie à votre destinataire de vous lire.

Astuce n° 8 : Vérifier ses coordonnées

Enfin, vérifiez que vos coordonnées soient bien orthographiées, afin que l’on puisse vous contacter pour un commentaire et/ou une suite à donner. N’oubliez pas non plus d’indiquer un numéro de téléphone où vous joindre rapidement.

Il serait dommage qu’une omission empêche votre interlocuteur de vous joindre ! Enfin, cela peut vous paraître futile, mais vous n’imaginez pas le nombre d’erreurs que l’on peut rencontrer dans le libellé d’une adresse.

Pour finir

Dans une période où la guerre de la communication multicanale et multisupports fait rage, cette qualité est véhiculée par vos écrits. Alors n’hésitez plus et faites corriger vos supports, car les entreprises qui tirent leur épingle du jeu sont celles qui misent tout sur la qualité !

Corévi est une agence de correction et révision de contenus pour les professionnels. Pour en savoir plus sur la correction de textes pour les professionnels, n’hésitez pas à consulter notre profil d’expert ! Nous corrigeons tous les volumes, de quelques pages à plusieurs centaines.

Illectronisme et illettrisme : ne pas confondre

768 369 Nellie Tournaud

Illectronisme et illettrisme : ne pas confondre

Le confinement a plus que jamais mis en évidence les inégalités dans l’accès aux technologies de l’information et de la communication, et dans leur utilisation. Cette fracture numérique isole encore davantage des personnes déjà fragiles ou en difficulté, soit par manque d’équipement ou de connaissances en informatique, mais aussi par manque d’accès à Internet.

On appelle cette situation « l’illectronisme ».

L’illectronisme, qu’est-ce que c’est ? Quelle est son ampleur en France ? Qui est concerné ? Quelle différence avec l’illettrisme ? Corévi fait le point en ce début 2022.

L’illectronisme, qu’est-ce que c’est ?

Contraction des notions d’illettrisme et d’électronique, l’illectronisme est un terme utilisé pour nommer l’illettrisme numérique. C’est la difficulté à manier les outils numériques et à utiliser Internet dans la vie quotidienne.

Définition

L’illectronisme est un nom masculin.

Définition du Larousse : « État d’une personne qui ne maîtrise pas les compétences nécessaires à l’utilisation et à la création des ressources numériques. On distingue dans l’illectronisme les lacunes liées à l’utilisation des outils numériques (ordinateurs, téléphones intelligents, etc.) et celles liées à l’usage des contenus disponibles sur Internet (remplir un formulaire en ligne, acheter sur un site Web, etc.). »

Synonyme

Toujours selon le Larousse, le synonyme de l’illectronisme est l’illettrisme électronique.

Par extension

L’illectroniste désigne une personne qui rencontre des difficultés à l’utilisation d’Internet.

L’illectronisme en France

La France a atteint depuis 2000 une place satisfaisante parmi les pays développés en matière d’intégration des technologies d’information et de la communication. Toutefois, sa population n’a pas pu suivre l’accélération rapide du développement numérique.

L’écart se creuse entre la vitesse à laquelle les services de l’État se dématérialisent et celle à laquelle les citoyens se préparent pour en profiter.

Une préoccupation majeure

Savoir utiliser les ressources numériques courantes (Internet, traitement de texte, etc.) est devenu aussi indispensable que savoir lire, écrire, compter.

Ne pas avoir accès à Internet ou ne pas savoir utiliser les outils numériques représente un réel handicap. En particulier pour avoir accès aux services publics, effectuer des démarches administratives, rechercher un emploi ou un logement, etc.

Quelques chiffres

Le « tout numérique » est en train d’isoler une partie de la population. Il accroît la vulnérabilité des personnes déjà fragiles socialement : les personnes âgées, celles qui ne sont pas bien équipées, les catégories socioprofessionnelles les moins favorisées. Mais pas seulement.

D’après l’Insee (bulletin Insee Première, octobre 2019) :

  • 15 % des personnes de 15 ans ou plus n’ont pas utilisé Internet au cours de l’année 2019;
  • 38 % des usagers manquent d’au moins une compétence numérique de base;
  • 2 % sont dépourvus de toute compétence.

Par conséquent, l’illectronisme, ou illettrisme électronique, concernerait 17 % de la population, soit 11 millions de personnes.

Un enjeu de politique publique

Les savoirs fondamentaux tels que lire, écrire, calculer ne sont plus suffisants aujourd’hui pour être autonome au quotidien. Il s’agit d’acquérir aussi les fondamentaux du numérique.

Accompagner durablement vers l’autonomie numérique les personnes les plus fragiles, qui cumulent plusieurs difficultés sociales, est une priorité.

Des disparités de compétences

Aujourd’hui, en France, près d’un adulte sur cinq n’utilise pas d’outil numérique ou abandonne en cas de difficulté (derniers chiffres connus datant de 2019).

Les compétences numériques en question

Utiliser Internet ne garantit pas de posséder les compétences numériques de base telles que :

  • la recherche d’information (sur des produits ou services marchands ou administratifs) ;
  • la communication (envoyer et recevoir des courriels) ;
  • l’utilisation de logiciels (traitement de texte par exemple) ;
  • la résolution de problèmes (accéder à son compte bancaire, copier des fichiers, etc).

Des compétences numériques insuffisantes

Comme indiqué ci-dessus, en 2019 :

  • 38 % des usagers d’Internet manquent d’au moins une compétence numérique;
  • 2 % n’en ont aucune.

Le profil des personnes les plus concernées par le manque de compétences numériques est le suivant : les personnes âgées, peu diplômées, au niveau de vie modeste, vivant seules ou en couple sans enfant, inactives ou vivant dans les DOM (hors Mayotte).

Mais l’âge joue davantage sur les compétences que sur l’équipement. Le niveau de vie est plus sélectif pour l’équipement que pour les compétences.

Des compétences divisées suivant l’âge, le diplôme et le type de ménage

Si l’accès à Internet et son usage se développent rapidement, il persiste de nombreuses inégalités dans la maîtrise des outils numériques, selon l’âge, le diplôme et la constitution du ménage.

L’âge

Les personnes de plus de 70 ans sont nombreuses dans cette situation d’illectronisme : 36 %.

De plus, les Français âgés de plus de 40 ans aujourd’hui n’ont pas bénéficié de formation aux usages du numérique lors de leur scolarité obligatoire. Ni d’initiation.

Le diplôme

Toujours selon l’Insee, l’âge n’est pourtant pas le facteur le plus sélectif.

Les adultes non diplômés sont encore plus nombreux (46 %) quel que soit leur âge.

Pour une grande partie de ces derniers, l’illettrisme est la principale cause des difficultés (voir ci-dessous).

La constitution du ménage

Les personnes vivant dans des ménages avec enfants déclarent moins de difficultés à maîtriser les usages de base du numérique.

En effet, l’apprentissage des parents se fait grâce à la transmission des compétences acquises par leurs enfants.

Des disparités territoriales d’équipement

Il existe de nombreuses disparités territoriales telles que les zones blanches ou mal couvertes en téléphonie mobile. Pour d’autres encore, l’offre Internet filaire est déficiente.

Malgré les engagements pris par le gouvernement, certaines régions rurales souffrent d’un certain « mépris territorial ». Les fournisseurs d’accès ne voient pas d’intérêt à couvrir des zones rurales qui ne leur fourniront pas suffisamment de retours sur investissement.

Pour cette seule raison, on écarte d’emblée du développement numérique des habitants déjà isolés géographiquement.

Comment lutter contre l’illectronisme ?

Quelle que soit sa forme, l’exclusion numérique constitue un handicap majeur dans une société toujours plus numérisée.

Le confinement tout récent et le développement du télétravail rendent encore plus urgente l’inclusion numérique du plus grand nombre. Pour certains, c’est une question de survie de leur activité.

La mission d’information gouvernementale

La mission d’information gouvernementale de « Lutte contre l’illectronisme et pour l’inclusion numérique » a publié son Rapport n° 711, 2019-2020. M. Raymond VALL, sénateur du Gers, avance 45 propositions articulées autour de 7 axes d’une politique ambitieuse d’inclusion numérique.

Les 7 axes de proposition

  1. Évaluer plus finement l’exclusion numérique, en renouvelant régulièrement l’enquête de l’Insee et en exploitant l’expérience du confinement pour analyser les usages du numérique pendant cette période ;
  2. Passer d’une logique 100 % dématérialisation à une logique 100 % accessible ;
  3. Proclamer l’inclusion numérique comme priorité nationale et service d’intérêt économique général ;
  4. Repenser l’offre et l’architecture de la médiation numérique ;
  5. Combattre plus efficacement l’exclusion par le coût, angle mort de la stratégie nationale pour un numérique inclusif ;
  6. Construire une « éducation nationale 2.0 » qui doit être le fer de lance de la lutte contre l’illectronisme ;
  7. Rendre nécessaire un choc de qualification au numérique des salariés.

Un coût élevé mais indispensable

Les propositions de la mission d’information s’élèvent à un milliard d’euros pour une politique ambitieuse d’inclusion numérique.

Pour résumer

Parmi les difficultés rencontrées par l’illectroniste, nous pouvons citer :

  • l’inégalité d’accès à Internet ;
  • l’inégalité d’usage des services en ligne et de la capacité à s’approprier leurs contenus ;
  • l’insuffisance de la maîtrise de l’usage des outils numériques usuels ;
  • l’inégalité à bénéficier d’un accompagnement humain adapté pour aller vers l’autonomie.

Ne pas confondre illectronisme et illettrisme

Même si l’on donne comme synonyme d’illectronisme le terme d’illettrisme électronique, il ne faut pas confondre illectronisme et illettrisme.

Qu’est-ce que l’illettrisme

Selon Le Larousse, l’illettrisme est l’« état de ceux qui, ayant appris à lire et à écrire, en ont complètement perdu la pratique ».

On dit d’une personne qui souffre d’illettrisme qu’elle est illettrée.

Dès lors, cette personne ne possède pas les compétences de base pour être autonome dans les situations simples de la vie courante. Elle se trouve particulièrement exposée au risque d’exclusion sociale.

Histoire de l’illettrisme en France, en quelques mots

  • C’est dans un rapport d’ATD Quart Monde de 1978 qu’apparaît pour la première fois le terme « illettrisme ». Les rapporteurs constatent que plusieurs personnes démunies ne maîtrisent pas ou peu la lecture et l’écriture
  • En 1984, le rapport « Des illettrés en France » est établi à l’attention du Premier ministre. Il précise qu’une part importante de Français ayant été scolarisés ne maîtrisent plus les bases de la lecture, de l’écriture ou du calcul. Ce rapport fait l’effet à l’époque d’un véritable électrochoc.
  • Suite à cet état des lieux, en octobre 1984, le Groupe permanent de lutte contre l’illettrisme (GPLI) voit le jour. Ce groupe interministériel a pour mission de recenser et de mettre en œuvre les politiques de lutte contre l’illettrisme.
  • La loi du 29 juillet 1998 relative à la lutte contre les exclusions inscrit la lutte contre l’illettrisme comme priorité nationale et l’inscrit dans le Code du travail (Art L900 – 6 du Code du Travail).
  • L’Agence Nationale de Lutte contre l’Illettrisme (ANLCI) est créée en 2000 en remplacement du GPLI.
  • En 2002, le ministère de l’Éducation nationale et celui du Travail souhaitent mener une étude visant à mieux connaître la « répartition de la population adulte par niveaux de compétences en lecture ». Cette enquête, conduite par l’INSEE, interroge 10 400 ménages de France métropolitaine et individus âgés de 18 à 65 ans. On évalue différents domaines : le calcul, la lecture, l’écriture et la compréhension d’un texte simple. L’analyse de ces données évaluera à 9 % la part des personnes âgées de 18 à 65 ans en situation d’illettrisme. Il s’agit individus résidant en France et scolarisés en France métropolitaine.

L’illettrisme en France aujourd’hui

Aujourd’hui, l’illettrisme concerne 7 % de la population adulte (âgée de 18 à 65 ans) ayant été scolarisée en France, soit près de 5 millions de personnes.

De plus, l’illettrisme prend souvent racine dès l’enfance, et même dès la petite enfance. Aussi faut-il tenter de le prévenir le plus possible.

La lutte contre l’illettrisme

Depuis 2004, sous l’impulsion de l’ANLCI, la lutte contre l’illettrisme a connu de profonds changements.

Les journées nationales d’action contre l’illettrisme sont organisées par l’Agence nationale de lutte contre l’illettrisme (ANLCI), dans le prolongement de la Grande cause nationale attribuée en 2013 à la lutte contre l’illettrisme.

 

Sources :

Insee
Institut CSA, Livre blanc « Contre l’illectronisme », Syndicat de la presse sociale, juin 2019.
Mission d’information « Lutte contre l’illectronisme et pour l’inclusion numérique ».
Agence nationale de lutte contre l’illettrisme.

 

Corévi est une agence de correction et révision de contenus destinés à l’édition print et web. Pour en savoir plus sur nos services à destination des professionnels, n’hésitez pas à consulter notre profil d’expert et à nous contacter, bien sûr !

Le document d’enregistrement universel a remplacé le document de référence

768 369 Nellie Tournaud

En matière de communication financière, le nouveau document d’enregistrement universel remplace le document de référence, depuis le 21 juillet 2019.

Mais qu’est-ce qu’un document de référence ? Pourquoi ce changement ? Quel est son contenu ? Quand le publier ? Comment contrôler sa qualité avant publication ou comment faire corriger son document d’enregistrement universel ? Corévi fait un rapide état des lieux.

Qu’est-ce qu’un document de référence ?

Le document de référence synthétise les informations concernant l’activité d’une société cotée. Soit une société dont les titres sont admis aux négociations sur un marché réglementé ou un système multilatéral de négociation organisé (art. 524-1 du règlement général de l’AMF).

Ce document de synthèse constitue un outil de communication qui s’adresse avant tout aux analystes financiers, investisseurs, actionnaires individuels.

Il leur donne tous les éléments nécessaires sur l’activité, la situation financière, les résultats et les perspectives de la société. Cela leur permet de prendre, en toute connaissance de cause, des décisions sur l’investissement ou le désinvestissement dans la société.

Caractéristiques du document de référence

Ce document de référence est facultatif, mais en réalité il est devenu pratique courante puisque plus de la moitié des sociétés cotées sur Euronext Paris (marché réglementé de la Bourse de Paris) le préparent chaque année.

Désormais, les sociétés cotées sur Euronext Growth Paris (marché dédié aux PME, qui prend la forme juridique d’un système multilatéral de négociation organisé) peuvent l’établir.

C’est l’AMF, l’Autorité des marchés financiers, qui enregistre le document de référence. Elle procède à une revue a priori et peut demander des adaptations ou des investigations complémentaires, avant son enregistrement et sa publication.

Du document de référence au document d’enregistrement universel (URD)

Le document de référence est devenu document d’enregistrement universel ou URD (provenant de l’anglais, Universal Registration Document). C’est le règlement européen 2017/1129 du 14 juin 2017 (le règlement Prospectus 3) qui l’a mis en place, à compter du 21 juillet 2019.

C’est pourquoi, depuis cette date, seuls des documents d’enregistrement universel (URD) conformes au règlement Prospectus 3 peuvent donc être déposés.

Son avantage ? Le document d’enregistrement universel (URD) pourra être incorporé, sous réserve de son actualisation, au prospectus diffusé en cas d’offre au public ou demande d’admission de titres financiers sur un marché réglementé. L’établissement d’un URD permet ainsi de faciliter ces opérations et d’en accélérer le calendrier de réalisation.

document d'enregistrement universel

Contenu du document d’enregistrement universel (URD)

Les informations à inclure dans l’URD sont les mêmes que celles du document de référence. Elles dépendent du type de titres financiers cotés sur le marché réglementé d’Euronext Paris et du type de l’émetteur.

Informations déjà fournies dans le document de référence

Par exemple, pour les émetteurs dont les titres de capital sont cotés, l’annexe 1 du règlement Prospectus 809/2004/CE précise les informations à fournir, telles que les :

  • personnes responsables ;
  • contrôleurs légaux des comptes ;
  • informations financières sélectionnées ;
  • facteurs de risques ;
  • informations concernant l’émetteur : histoire et évolution de la société, investissements ;
  • aperçu des activités : principales activités, principaux marchés, événements exceptionnels, etc. ;
  • organigramme ;
  • propriétés immobilières, usines et équipements ;
  • examen de la situation financière et du résultat ;
  • trésorerie et capitaux ;
  • recherche et développement, brevets et licences ;
  • information sur les tendances ;
  • prévision ou estimation du bénéfice ;
  • organes d’administration, de direction et de surveillance, et direction générale ;
  • rémunération et avantages ;
  • fonctionnement des organes d’administration et de direction ;
  • salariés ;
  • principaux actionnaires ;
  • informations financières concernant le patrimoine, la situation financière et les résultats de l’émetteur : informations financières historiques pour les trois derniers exercices (bilan, compte de résultat, tableau de financement, méthodes comptables et notes explicatives) et informations financières pro forma, états financiers, vérification des informations financières historiques annuelles, date des dernières informations financières, informations financières intermédiaires et autres, politique de distribution des dividendes, procédures judiciaires et d’arbitrage, changement significatif de la situation financière ou commerciale ;
  • informations complémentaires : capital social, actes constitutifs et statuts ;
  • contrats importants ;
  • informations provenant de tiers, déclarations d’experts et déclarations d’intérêts ;
  • documents accessibles au public ;
  • informations sur les participations.

Informations supplémentaires

En plus des informations précédentes généralement contenues dans le document de référence, le règlement Prospectus 3 a ajouté l’exigence d’informations plus fournies et/ou présentées différemment sur la stratégie, l’information extra-financière et les facteurs de risques pour l’émetteur.

En particulier, concernant la présentation des facteurs de risque, la société devra  :

  • évaluer l’importance des facteurs de risque en fonction de la probabilité de les voir se matérialiser et de l’ampleur estimée de leur impact négatif ;
  • présenter les facteurs de risque dans un nombre limité de catégories en fonction de leur nature ;
  • mentionner en premier, dans chaque catégorie, les facteurs de risque les plus importants ;
  • décrire de manière adéquate chaque facteur de risque, en expliquant de quelle manière il affecte l’émetteur (ou les valeurs mobilières offertes ou proposées à la négociation).

Néanmoins, l’évaluation de l’importance des facteurs de risque peut être communiquée sous forme d’une échelle qualitative précisant si ce risque est faible, moyen ou élevé.

communication financière

Publication du document d’enregistrement universel

Sa présentation

Le document d’enregistrement universel (URD) peut prendre la forme d’un document spécifique ou d’un rapport annuel destiné aux actionnaires, lorsque celui-ci contient toutes les informations requises par l’AMF (instruction AMF n° 2016-04 du 21 octobre 2016).

Cependant, certaines sociétés établissent, à côté du document d’enregistrement universel, un rapport annuel distinct (ou plaquette institutionnelle), diffusé à l’occasion de leur Assemblée générale annuelle.

Le délai de publication

Aucun délai particulier n’est requis pour la publication de l’URD. En pratique cependant, sa publication a lieu avant l’Assemblée générale annuelle et dans les 4 mois suivant la clôture de l’exercice de l’émetteur. Il fait alors office de rapport financier annuel et de rapport de gestion.

Pour les investisseurs institutionnels, une bonne pratique est de publier l’URD au moins 35 jours par exemple avant la tenue de l’Assemblée générale annuelle.

Responsabilité du document d’enregistrement universel

Les responsables du document d’enregistrement universel (URD) doivent attester que « les informations contenues dans le document sont conformes à la réalité et qu’elles ne comportent pas d’omission de nature à en altérer la portée ».

Ensuite, ils précisent aussi qu’ils ont obtenu des commissaires aux comptes une lettre de fin de travaux et ils doivent retranscrire les éventuelles observations incluses dans cette lettre.

Enfin, le Président du Directoire, le Président-Directeur général ou, si les fonctions sont dissociées, le Directeur général ou un Directeur général délégué pour les sociétés à conseil d’administration, sont les responsables signataires de l’attestation.

Procédure de revue du document d’enregistrement universel par l’AMF

Les documents d’enregistrement universels établis depuis le 21 juillet 2019 ne feront l’objet d’une revue a priori par l’AMF que pendant deux années consécutives. L’AMF enregistrera les URD ultérieurs sans approbation préalable.

Bon à savoir : une clause du règlement Prospectus 3 prévoit que les sociétés émettrices ayant fait approuver un document de référence par l’AMF pendant au moins deux exercices consécutifs avant le 21 juillet 2019 pourront déposer un URD sans approbation préalable.

Diffusion et archivage du document d’enregistrement universel

Le public dispose gratuitement du document d’enregistrement universel (URD) pour consultation, au plus tard le lendemain de son dépôt ou de son enregistrement.

C’est pourquoi toute personne qui en fait la demande au siège de la société émettrice peut le consulter ou en obtenir une copie, sans frais.

La société émettrice doit adresser à l’AMF une version électronique de son document d’enregistrement universel. C’est l’AMF qui procédera à sa mise en ligne sur son site Internet.

Langue de diffusion

Pour garantir l’égalité entre actionnaires, la plupart des sociétés publient une traduction en anglais du document d’enregistrement universel. Surtout, celles qui ont un actionnariat international.

Pour cette même raison, cette traduction doit être mise en ligne en même temps que la version originale.

Comment contrôler la qualité de son document d’enregistrement universel (URD) ?

Préparer un document d’enregistrement universel est un exercice difficile et très chronophage. Le volume important d’informations à fournir, par plusieurs services de l’entreprise émettrice, nécessite de mobiliser plusieurs fonctions.

De plus, il est nécessaire de faire appel à des compétences précises, pour sa rédaction, sa traduction, sa relecture avant validation, dans le cadre d’un processus coordonné d’expertises.

En outre, c’est bien parce que cette préparation mobilise plusieurs professionnels, en interne ou en agence externe, pendant plusieurs mois, qu’il est nécessaire d’avoir recours à une relecture finale avant sa publication.

Corévi est spécialisée dans la préparation, la relecture et la correction finale de documents de référence/URD depuis 2005. Nous avons assuré la préparation et la relecture de plus de 200 documents de référence. Pour la plupart des sociétés cotées, en langue française et en langue anglaise.

Pour en savoir plus sur la préparation et l’édition de documents financiers chez Corévi, n’hésitez pas à nous contacter !

 

Sources :

  • instruction de l’AMF du 21 octobre 2016 (Instruction AMF n° 2016-04) ;
  • le règlement européen n° 809/2 004 « Prospectus » ;
  • les règlements délégués n° 2014/383 et n° 2016/301 complétant la directive « Prospectus » ;
  • les recommandations de l’AMF ; et
  • les recommandations de l’ESMA, autorité européenne des marchés financiers (European Securities and Markets Authority) ;
  • Cadre et pratiques de communication financière, édition 2019. Bredin Prat, Cliff IR, PriceWaterhouseCoopers France.

Diffusez votre conférence sur Internet et valorisez votre discours !

553 369 Nellie Tournaud

En l’espace de quelques années seulement, le web est devenu pour les TPE, PME, ETI et GE le meilleur outil pour gagner en visibilité, conquérir de nouveaux marchés, séduire de nouveaux prospects. Publier votre conférence d’entreprise sur internet est un moyen de vous différencier et d’améliorer votre visibilité.

Alors comment faire pour publier votre conférence sur internet ? Quelles sont les étapes à suivre pour obtenir la restitution de votre discours ? Corévi vous donne quelques conseils pour que vos conférences, vos présentations ou encore vos ateliers ne tombent pas dans l’oubli.

Pourquoi diffuser votre conférence ?

Diffuser votre conférence sur Internet, c’est tout simplement valoriser votre discours, intéresser un public plus large à votre activité, susciter davantage de désir pour le produit ou le service que vous proposez.

C’est une excellente occasion de faire parler de vous, de votre évolution, de vos projets, quel que soit votre secteur d’activité.

La popularité des plateformes de vidéos et de podcasts audio montre l’intérêt grandissant pour des contenus digitaux pratiques à écouter en toute circonstance, facilement téléchargeables et largement diffusables. Mais, attention ! N’oubliez pas d’associer le contenu texte de votre conférence à votre enregistrement audio ou vidéo.

Comment bien diffuser votre conférence sur internet ?

Quel que soit le support choisi, audio ou vidéo, vous devez impérativement associer le contenu texte correspondant pour rendre votre propos accessible au plus grand nombre. Sans quoi votre conférence risque de ne pas être indexée sur internet.

La raison en est : le SEO ! Le référencement naturel ou SEO (Search Engine Optimization), c’est l’ensemble des optimisations qui visent à améliorer la visibilité d’un site internet dans les résultats Google.

Explorer le web, indexer les divers documents (pages web, images, vidéos, PDF, etc.) et développer un algorithme pour fournir des résultats toujours plus pertinents, c’est précisément le rôle d’un moteur de recherche. Or, à ce jour, Google n’est pas encore capable de lire une vidéo ou d’écouter un enregistrement. Il ne peut ni indexer votre vidéo ou votre enregistrement parmi les milliards déjà existants si aucun texte n’y est associé.

Comment valoriser votre discours ?

En insérant sur votre site internet la transcription intégrale de votre conférence, vous fournissez à Google un contenu unique et pertinent. Si vous ne le saviez pas déjà, Google raffole des pages de plus de 800 mots et tient pour contenu de qualité les pages de 3 000 mots.

De plus, pour améliorer votre visibilité sur internet, il faut associer à la diffusion de votre conférence des mots-clés qui aideront Google à indexer votre contenu. Ceux-ci pourront être les mots le plus souvent prononcés durant votre conférence. Ceux qui ont fait la trame de vos propos, ceux que vous souhaitiez que votre public ou vos salariés retiennent de cette conférence.

Une fois ces mots-clés retranscrits, ils aideront Google à faire ressortir votre page lorsque les internautes les saisiront dans la barre de recherche.

Quelles étapes à suivre pour une diffusion réussie ?

Voici nos quelques conseils, c’est très simple.

Effectuer un enregistrement de qualité

Procédez à l’enregistrement intégral de votre conférence et veillez à ce qu’il soit de bonne qualité !

Dans de nombreux cas, les entreprises tiennent leurs conférences dans des hôtels ou des centres de congrès parfaitement adaptés et équipés. Parfois des ingénieurs du son spécialement affectés à l’enregistrement des événements d’entreprise sont prévus.

Si ce n’est pas le cas, soyez professionnels et ne négligez pas cette étape ! Munissez-vous du matériel nécessaire pour atteindre une qualité audio maximale. Une mauvaise qualité audio donnerait de vous une image médiocre.

Faire transcrire votre conférence par Corévi

Confiez-nous ensuite la transcription intégrale de votre conférence, afin de garder une trace écrite de l’événement mais surtout de pouvoir le publier sur internet (voir « Comment bien diffuser votre conférence sur internet » ci-dessus).

Ce sera la clé de votre succès ! La communication écrite des entreprises étant notre cœur de métier, nous procédons en une seule étape à la transcription écrite de votre conférence et à sa mise en forme sous Word. Nous veillons à une parfaite qualité du contenu écrit sur le plan de l’orthographe, de la grammaire, de la syntaxe, de la ponctuation.

Utiliser le savoir-faire de Corévi

Les entreprises, universités et autres professionnels s’adressent à Corévi pour la transcription écrite de leurs conférences, tables rondes, interview, ateliers, présentations, entretiens sociologiques, etc. Ils ont l’assurance d’une retranscription parfaite de leur événement.

Nous disposons d’un équipement professionnel permettant la prise en charge de la lecture et de l’édition des fichiers DSS Pro, DSS, WMA, MP3 et WAV. Ce matériel nous permet d’améliorer l’écoute et donc la rapidité de la transcription écrite sur pc.

Le saviez-vous ? La transcription écrite d’un enregistrement audio nécessite en moyenne 4 à 7 heures de travail pour une heure audio enregistrée. Cette durée varie selon plusieurs critères : qualité de la bande audio ou des propos tenus, langue utilisée par les intervenants, etc.

Obtenir la garantie qualité de Corévi

Nous possédons toutes les compétences pour effectuer ce travail en une seule étape : nous sommes tout à la fois rédactrice, correctrice et technicienne d’entreprise disposant de plus de 20 ans d’expérience au service des entreprises. Nous n’avons donc pas recours à des rédacteurs ou autre main-d’œuvre sous-traitée en France ou à Madagascar. Une qualité finale garantie !

Le livrable Corévi

Nous procéderons à la transcription intégrale de votre conférence à partir de vos enregistrements audio. Nous vous livrerons un document prêt à être publié, avec l’identification claire des différents intervenants à chaque prise de parole. Pour une garantie d’excellence de la restitution écrite de tous vos propos, en français et en anglais, dans le respect des règles typographiques propres à chaque langue.

En résumé, la diffusion de votre conférence

Pour être visible sur internet, il convient d’associer du texte en volume et en qualité à votre audio ou vidéo. Pour cela, il est recommandé de :

  1. Procéder à un enregistrement audio ou vidéo de qualité de votre conférence.
  2. Commander la transcription écrite de votre événement à Corévi.
  3. Faire ressortir les mots-clés de votre compte rendu écrit.
  4. Associer les mots-clés et le texte écrit à votre podcast.
  5. Publier sur internet.

Enfin, il ne reste plus qu’à savourer votre succès !

 

 

 

Pour aller plus loin, consulter :

5 bonnes raisons de faire corriger votre rapport

500 332 Nellie Tournaud

Vous êtes un professionnel dans votre domaine ? Écrire correctement et sans faute est indispensable si vous souhaitez projeter une image positive de votre entreprise auprès de vos lecteurs. Selon votre activité, des fautes d’orthographe ou de grammaire peuvent même jeter le discrédit sur vos compétences.

Pourquoi écrire sans faute est-il si important ? Combien de temps y consacrer ? Comment vous assurer d’un texte irréprochable ? Voici résumées ci-dessous les principales difficultés que vous rencontrez et les raisons pour lesquelles vous devriez toujours faire corriger votre texte.

Écrire sans faute : un véritable atout professionnel

Ce n’est plus un secret, les fautes d’orthographe et de grammaire dans les écrits professionnels ont parfois des conséquences désastreuses.

Un constat objectif

Livrer au client un document comportant des fautes de grammaire, éditer un contenu sur le Web avec des fautes d’orthographe, ou encore publier un rapport avec des incohérences ou des erreurs de typographie, c’est l’assurance pour l’entreprise de ne pas être lue, de perdre des parts de marché ou tout simplement de perdre son client.

Cela peut paraître un peu injuste, car un texte comportant des fautes peut toutefois être excellent sur le plan du contenu. Son auteur, probablement un expert dans son domaine… Mais c’est ainsi : les fautes d’orthographe et de grammaire sont rédhibitoires aux yeux des lecteurs, clients ou prospects !

Les entreprises en question

Si toutes les entreprises sont concernées, il est des secteurs très concurrentiels comme :

  • l’assurance, la banque ou l’immobilier, où des contrats et des courriers bourrés de fautes peuvent saper la confiance de clients existants ou potentiels;
  • le secteur du conseil – en innovation, en management, en ressources humaines, en développement durable, etc. –, qui publie des rapports d’entreprise pointus mais où une coquille dans le libellé d’un titre, ou une erreur de typographie dans le chiffrage d’un indicateur, peut parfois s’avérer désastreuse pour le client final, mais surtout pour son image !
  • les sociétés employant des web-rédacteurs, dont l’avenir économique dépend même de l’impératif d’écrire sans faute.

Enfin, s’il faut retenir un chiffre, c’est bien celui-ci : une seule faute d’orthographe sur un site Internet fait chuter les ventes de ce site de 50 %, d’après une étude britannique datant déjà de 2011.

S’assurer d’une communication écrite irréprochable

Vous avez droit à l’erreur, certes… Mais qu’il s’agisse de la mise en ligne de votre site Internet, de la publication d’un article sur LinkedIn ou de l’édition d’un magazine destiné à vos clients, vous n’avez pas le choix : votre texte doit être irréprochable !

Corévi résume ci-dessous les principales difficultés que vous rencontrez et les raisons pour lesquelles vous devriez faire relire votre texte :

N° 1/ La nécessité d’un œil extérieur et objectif

Vous avez beau relire votre texte à plusieurs reprises, pourtant vous laissez les mêmes erreurs à chaque relecture ? Plusieurs cas de figure :

  • Vous venez de passer plusieurs semaines à rédiger et vous n’avez plus le recul suffisant pour voir les fautes ou détecter les imperfections de votre texte, car le sujet vous est devenu trop familier.
  • La structure de votre rapport a été modifiée à plusieurs reprises, et vous ne maîtrisez plus la cohérence du document final.
  • Vous êtes plusieurs contributeurs à collaborer sur un projet commun, mais sans lexique auquel vous référer ou sans connaissance des règles typographiques, votre communication écrite risque de manquer d’harmonie.

N° 2/ Une concentration en continu indispensable

La révolution numérique a engendré de nouveaux réflexes. Les technologies évoluent sans cesse. Ce n’est pas sans conséquences sur votre agenda surchargé. Votre attention est sans cesse parasitée par les appels téléphoniques, les SMS, les mails, les interruptions de vos collègues, etc.

Or relire un texte de A à Z nécessite de vous concentrer sur chaque mot, chaque phrase, chaque accord grammatical dans un calme absolu. Difficile de vous concentrer sur la seule tâche de relecture !

N° 3/ Une vérification optimale

Le vérificateur automatique de votre logiciel est activé, mais il ne reconnaît pas les fautes où il y en a. Il en rajoute même.

Par exemple, le vérificateur de Word n’a détecté aucune faute dans cette phrase : Le report remit au salariés indiqué que la activité allé décroitre forte men à l a fin de la née encours.

Au lieu de : Le rapport remis aux salariés indiquait que l’activité allait décroître fortement à la fin de l’année en cours.

L’œil humain est indispensable pour détecter les erreurs ou coquilles, là où le correcteur automatique est limité !

N° 4/ Une expertise rassurante

La relecture, la correction, la recherche et la vérification d’informations. Cela représente un travail fastidieux qui nécessite, entre autres, la maîtrise des règles typographiques et de la grammaire.

Vous n’êtes pas forcément qualifié en la matière et recherchez la tranquillité d’esprit.

N° 5/ Un gain de temps inestimable

Le professionnel que vous êtes est devenu multitâche ! Votre temps est précieux. Vous préféreriez vous consacrer à d’autres tâches plus gratifiantes pour vous, davantage centrées sur votre activité.

 

Voici donc, en bref, les 5 bonnes raisons de faire corriger votre texte :

 1/ La nécessité d’un œil extérieur et objectif
2 / Une concentration en continu indispensable
3 / Une vérification optimale
4 / Une expertise rassurante
5 / Un gain de temps inestimable

Seul un relecteur-correcteur professionnel dispose de toute la compétence technique nécessaire : outils d’aide à la correction pour les gros volumes (logiciels tels que Prolexis ou Antidote), qualités professionnelles (concentration, rigueur, patience, œil aiguisé). Il mènera à bien toutes les étapes de relecture et correction de vos documents professionnels.

Pour en savoir plus sur la correction de contenus professionnels chez Corévi, voir aussi :

– les 8 astuces de Corévi pour bien se relire

Langue française : 10 erreurs à éviter

Bien choisir son correcteur de contenus Web ou print

768 369 Nellie Tournaud

Depuis quelques années, les offres de service de correcteurs foisonnent sur Internet. Malheureusement, tous ne sont pas des professionnels, loin s’en faut !

Quand faire appel à un correcteur extérieur ? Comment s’assurer que l’on s’adresse à un professionnel aux compétences réelles et sérieuses ? Que doit-on vérifier avant de confier ses travaux de relecture ? Faut-il se méfier des offres trop alléchantes ?

Nous vous donnons ici quelques conseils pour vous aider dans cette démarche.

Quand faire appel à un correcteur extérieur ?

La correction ou révision de contenus (Web et print) est une prestation de service que vous pouvez externaliser. Au même titre que l’entretien des locaux, la comptabilité, la maintenance des systèmes d’information, la création du site Internet, etc.

La nécessité de faire appel à un relecteur-correcteur freelance se mesure selon 3 critères distincts :

La disponibilité des ressources humaines

Bien souvent, les entreprises ou agences ne disposent pas en interne des ressources suffisantes pour assurer cette prestation eux-mêmes ou ne peuvent pas réunir ces compétences en temps voulu. Ils ont donc intérêt à sous-traiter.

Faire appel à un correcteur extérieur pour des missions régulières ou ponctuelles dégage des obligations inhérentes à un emploi salarié, à la gestion des congés, des absences, etc.

La qualité ou l’efficacité

Le relecteur-correcteur freelance (encore appelé relecteur-correcteur indépendant) est un professionnel. À ce titre, il a suivi une formation adéquate et dispose d’une expérience dans son métier, dont il doit pouvoir apporter la preuve. Bien souvent, il continue de se former tout au long de sa vie professionnelle. Il s’adapte en permanence aux contraintes de ses divers clients.

Il pourra donc apporter au client une plus grande compétence, une prestation plus adaptée ou un service plus complet que si la prestation avait été réalisée en interne par un salarié dont ce n’est pas le cœur de métier.

Le coût

Le client recourt à la sous-traitance lorsque la solution s’avère moins coûteuse (à qualité comparable) que s’il avait dû prendre en charge ce service en interne. Faire appel à un correcteur extérieur de façon ponctuelle revient évidemment moins cher que d’embaucher un correcteur toute l’année.

Peu nombreuses sont les structures qui peuvent assurer du travail toute l’année à un correcteur et en assumer le coût.

Comment être sûr que l’on s’adresse à un professionnel compétent ?

Que ce soit pour une mission ponctuelle ou pour des travaux récurrents, le choix d’un correcteur professionnel doit se faire selon plusieurs critères : nature des travaux, domaines d’expertise, expérience, disponibilité…

Une personne de confiance

Choisir un correcteur, c’est choisir un véritable partenaire. C’est-à-dire un allié précieux, avec qui l’on doit pouvoir communiquer facilement et surtout à qui l’on va faire confiance ! Il faut donc vérifier avant tout que :

  • cette personne est bien un professionnel, en lui demandant de fournir son extrait d’immatriculation à l’Insee ;
  • qu’il dispose de diplômes et compétences reconnus, en lui demandant de fournir éventuellement son attestation de formation de correcteur (ou copie de diplôme) ainsi qu’une liste de ses clients ou encore des références de missions réalisées ;
  • qu’il est toujours en activité et apte à fournir la prestation demandée. Ceci est facilement vérifiable en ligne. Le client peut aussi réclamer une attestation de vigilance émise par l’Urssaf et qui garantit que le professionnel s’est bien acquitté de ses cotisations durant les six derniers mois.

Un professionnel expérimenté

Préférez un correcteur expérimenté qui a déjà effectué des travaux similaires ou approchants, c’est une garantie ! Il saura rapidement identifier l’enjeu de la mission confiée et vous conseillera efficacement, en vous faisant bénéficier de l’expérience qu’il a acquise, pour optimiser votre support écrit.

Des références solides

Vérifiez ses références. C’est indispensable si vous ne le connaissez pas ! Demandez-lui de vous adresser une liste de ses travaux les plus récents, par exemple, accompagnée des personnes référentes que vous pourrez contacter facilement par téléphone pour avis ; visitez son site Internet s’il en a un ; ou tout simplement demandez autour de vous ! Les compétences des correcteurs professionnels sont bien établies dans le milieu de la communication et de l’édition, vous pourrez facilement vous faire recommander l’un d’entre eux.

Sa valeur ajoutée

  • Prenez en compte ses petits « plus » : disponibilité, respect des délais, conseils…
  • Préférez un correcteur bilingue si vos supports de communication sont édités en plusieurs langues ou si votre activité est mondiale.
  • Proposez une rencontre ou un échange via Skype, ce qui vous permettra de vérifier que la communication passe bien.

Ce sont des valeurs ajoutées à ne pas négliger au moment de choisir votre correcteur !

Faut-il se méfier des offres de relecture et correction trop alléchantes ?

Vous allez opter pour la solution de la prestation de service externalisée. Celle-ci va être effectuée par un professionnel qui paye diverses charges, comprenant entre autres des charges sociales (Urssaf), des cotisations retraite, et des charges inhérentes à l’exercice de sa profession (local, téléphone et abonnement Internet, matériel informatique, transports, papier, cartouches d’imprimante, etc.). Autrement dit, les compétences d’un correcteur freelance ont un coût.

Vous attendre à ce que celui-ci vous facture 1€/page est donc totalement illusoire ! Mais s’il vous propose 50 €/page, cela serait malhonnête !

En respectant ces quelques conseils, vous aurez l’assurance d’une collaboration efficace et d’un travail effectué dans le respect des consignes données.

En résumé, pour bien choisir votre correcteur, vous devez :

  • être convaincu que la prestation qui va être sous-traitée vous apportera un avantage par rapport à une solution interne ;
  • vérifier l’identité, les diplômes et compétences du correcteur choisi pour vous assurer qu’il est bien apte à fournir sa prestation ;
  • vérifier également sa notoriété et ses références pour être sûr d’être en contact avec un professionnel compétent dans votre secteur d’activité.

Vous désirez en savoir plus sur nos domaines d’expertise ? Nos services de correction de contenus ? N’hésitez pas à nous contacter pour plus d’informations !

Langue française : 10 erreurs à éviter

768 369 Nellie Tournaud

La langue française est farcie d’exceptions grammaticales, sa syntaxe est complexe, son orthographe à faire peur ! Pour autant, faut-il abandonner son apprentissage et se contenter d’un langage appauvri ? Surtout pas !

Fautes d’orthographe ou de grammaire ? Peu importe ! Corévi vous aide à retenir quelques règles simples et à les appliquer au quotidien. Voici notre top 10 des fautes de français rencontrées dans vos contenus professionnels ces dernières semaines, classées par ordre alphabétique. Grâce à nos explications, vous ne les ferez plus jamais !

Après que / avant que

Après que se construit avec l’indicatif (il annonce un fait accompli, passé).

Avant que se construit avec le subjonctif (ce qui s’explique puisqu’il annonce un fait futur, éventuel).

  • Les salariés de l’entreprise ont décidé de faire grève, après que la direction a refusé (et non : ait refusé) de leur octroyer une augmentation de salaire.
  • Après qu’ils eurent dîné, ils repartirent réviser leurs cours.
  • Avant que le salarié prenne un jour de congé, il doit faire une demande auprès de sa hiérarchie.

À raison / en raison

À raison de appartient surtout au langage des affaires et signifie « en proportion de, au prix de ».

  • Vous serez payé à raison du travail que vous avez effectué.
  • Les actions seront émises à raison de 2 € chacune.

En raison de a le sens de « en considération de, à cause de, vu ».

  • Des mesures d’urgence peuvent être prises en raison du risque de propagation de la maladie.
  • La société ne s’est pas remise des pertes qu’elle a subies en raison de la défaillance d’un de ses débiteurs.

Bien que / malgré

Bien que est suivi d’un verbe au subjonctif alors que malgré (et non : malgré que) est suivi d’un nom.

  • Bien que la direction ait accepté de négocier, les salariés ont fait grève (et non : malgré que la direction a accepté de négocier) ; MAIS : Malgré les négociations entamées par la direction, les salariés ont fait grève.
  • Bien qu’il soit fatigué, il continue d’aller travailler tous les jours (et non : malgré qu’il soit fatigué) OU : Malgré sa fatigue, il continue d’aller travailler tous les jours.

Deuxième / second

On utilise deuxième lorsqu’il y a plus de deux éléments dans la citation ou l’énumération et second lorsque l’énumération s’arrête à deux.

  • On parle des résultats financiers du deuxième trimestre (parce qu’il y a quatre trimestres dans une année) mais bien des résultats du second semestre.

Cent / mille

Cent prend un « s » quand il est précédé d’un nombre qui le multiplie (il reste invariable si, dans le même cas, il est suivi d’un autre nombre).

  • Trois cents dollars ou cinq cents euros ; mais trois cent cinquante dollars ou cinq cent dix euros.

Mille est invariable (c’est un adjectif numéral).

  • Mille euros ou trois mille euros.

Exclure / exclue

Exclure fait au participe passé exclus, exclue, exclues.

  • Les sociétés exclues du périmètre de reporting ont fait l’objet d’un examen détaillé.
  • La lycéenne exclue en raison de son comportement a réintégré sa classe la semaine suivante.

Inclus / incluse

Le verbe inclure fait au participe passé inclus, incluse, incluses.

  • Ces sociétés ne sont pas encore incluses dans le rapport.
  • Nos chiffres s’entendent toutes taxes incluses.

Pallier / palier

Pallier est un verbe transitif direct qui signifie « recouvrir comme d’un manteau pour dissimuler, pour excuser, pour atténuer ». Il ne s’emploie qu’avec un complément d’objet direct. C’est à tort qu’on en fait un verbe transitif indirect et qu’on dit pallier à, dans le sens de remédier à.

  • Pour pallier ce problème de surcharge de travail, la direction a décidé de nouvelles embauches (ou : pour remédier à cette surcharge de travail…).
  • Ce remède ne fait que pallier le mal.

Bien entendu, ne pas confondre le verbe pallier et le nom commun palier (plate-forme entre deux volées d’un escalier ou encore, au sens figuré, une phase intermédiaire de stabilité dans une évolution).

Prêt / près

Les deux locutions sont souvent confondues.

Bien garder en tête que Prêt à signifie « disposé à ». Près de signifie « sur le point de ».

  • Il est prêt à travailler davantage pour conserver son emploi.
  • Les membres de la direction et les syndicats sont près de signer un accord (et non : prêts de).

Navigant / naviguant

Il ne faut pas confondre participe présent et adjectif verbal.

Le participe présent d’un verbe marque une action ou un état passager ; il est souvent suivi d’un complément et peut être remplacé par le même verbe à un mode personnel précédé de qui.

  • Le personnel naviguant toute l’année a souvent un rythme de sommeil perturbé. (On peut remplacer par : le personnel qui navigue toute l’année…)

L’adjectif verbal marque un état, une qualité durable ; il a la valeur d’un qualificatif et s’accorde en genre et en nombre avec le nom dont il est épithète ou attribut.

  • On apprécie souvent le personnel navigant qui est aux petits soins pour ses passagers.

 

Vous souhaitez faire appel à nos services de correction et révision de contenus ? N’hésitez pas à nous contacter.

Retrouvez nos conseils pour bien vous relire et lire notre article pour comprendre pourquoi utiliser un lexique professionnel.

 

Utiliser un lexique en édition professionnelle

768 369 Nellie Tournaud

En édition professionnelle, il est fréquent que les différents contributeurs à une revue ou un rapport s’appuient sur un lexique.

Outil d’aide à la rédaction, à la traduction, ou encore à la révision de textes très techniques ou spécialisés, le lexique – ou glossaire – est un recueil de termes spécifiques à un domaine d’activité qui fournit aux professionnels une base sûre pour mener à bien un travail cohérent. Mais pas seulement ! Les lecteurs, eux aussi, y trouvent leur compte !

Alors qu’est-ce qu’un lexique exactement ? Pourquoi est-il nécessaire et pour qui ? Voici quelques explications.

La définition du lexique

Le lexique (du grec lexikon, de lexis, mot) est un dictionnaire spécialisé et généralement succinct concernant un domaine particulier de la connaissance ou encore un dictionnaire bilingue succinct mettant en parallèle des mots des deux langues confrontées. Le lexique est aussi le nom parfois donné à un glossaire placé en fin d’ouvrage (source : dictionnaire Larousse).

En édition professionnelle, le lexique est spécialisé. Il répertorie de façon méthodique, par ordre alphabétique, les termes spécifiques à un secteur d’activité, précise non seulement leur orthographe mais aussi leurs significations. Il existe des lexiques dans pratiquement tous les domaines : aéronautique, agriculture, finance, médecine, droit, informatique, etc. Ce recueil de mots a fait l’objet en amont d’un véritable travail de collecte et a été validé par des sources sûres et fiables (professionnels issus du terrain, techniciens spécialisés, linguistes, etc.). Dans certaines revues ou rapports, le lexique ou glossaire est édité en fin d’ouvrage.

Le lexique est-il nécessaire ?

Le lexique vise à la cohérence du travail des différents professionnels tout au long de la chaîne de production éditoriale : rédaction, traduction, correction, révision de traduction, etc. Il est nécessaire au rédacteur pour produire des textes de qualité grâce à des termes appropriés et au traducteur pour s’assurer de la bonne compréhension du propos et éviter des erreurs de traduction. Il est également un outil d’aide à la réécriture ou encore à la révision de textes traduits, car il établit l’écriture des mots sur le plan orthotypographique et élargit le champ sémantique.

Mais le lexique aide aussi le lecteur ! Si vous décidez un beau matin de vous attaquer aux publications de la Société française d’énergie nucléaire… ou encore aux Études du comportement mécanique des ouvrages souples de protection contre les éboulements rocheux (oui… pourquoi pas ?), votre compréhension sera facilitée si un glossaire accompagne l’ouvrage et vous permet en quelques secondes de (vous sentir) devenir un expert.

Le lexique « maison » pour les entreprises

Il est recommandé aux entreprises de créer un lexique spécifique à leurs activités, pour harmoniser les échanges écrits entre différents services en interne mais aussi pour faciliter la compréhension des lecteurs en cas de communication externe. Par exemple en vue de la publication d’un rapport d’activité ou d’un rapport de développement durable.

Ce lexique est le plus souvent basé sur les règles ortho-typographiques en usage, mais adapté aux contraintes et aux spécificités de chaque entreprise. Une fois validé, ce « lexique maison » sera diffusé à tous les professionnels de l’entreprise susceptibles de rédiger, traduire ou communiquer par écrit, au nom de l’entreprise. Il pourra être régulièrement enrichi, au fur et à mesure des apports des différents services, ou encore à la suite de l’acquisition par l’entreprise de nouvelles activités, par exemple.

Si l’entreprise ne dispose pas en interne des ressources humaines compétentes en matière éditoriale, il lui est recommandé de faire appel à l’extérieur à un professionnel de la communication écrite. En effet, l’orthotypographie en usage dans l’édition ne s’improvise pas et, si des règles existent, elles ne peuvent être adaptées que sous certaines conditions et dans des cas très particuliers.

 

Pour aller plus loin, voici quelques exemples en ligne : le lexique financier d’Actufinance ou encore le lexique juridique de Serge Braudo, conseiller honoraire à la cour d’appel de Versailles.

Pour les entreprises qui souhaitent être accompagnées pour la création ou la révision de leur lexique « maison », découvrez nos domaines d’expertise et notre solution. C’est ici !